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Funérailles Colles & Dominicy
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Espace condoléances

Monsieur José FRANÇOIS

Photo 72913
Domicilié à Arlon (6700)
Né à Natoye (5360) le mardi 4 mai 1948
Décédé à Arlon (6700) le dimanche 21 octobre 2007 à l'âge de 59 ans
Epoux de Madame Manuela PENELLO

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le lundi 22 octobre 2007.

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Hommage 

Ce mardi 23 octobre 2007, jour de grand soleil, je téléphonais à une demoiselle de la Poste quand, sur un bout de page de l’Avenir du Luxembourg, tenu par mon fils Anthony, j’ai aperçu nettement, il était 10h30, ton bon visage souriant dans un coin de nécrologie.

Je n’ai d’abord pas réagi, tu étais là, me regardant avec bonté, prêt à me parler. Tout allait donc bien. Puis, je me suis dit : « Qu’est-ce qu’il nous joue encore comme blague, ce bon José ! ». Quand j’ai pris le journal, hélas, j’ai bien du constater que tu étais décédé dimanche. Et alors, j’ai versé une larme, mais je te sentais toujours présent, près de moi.

Quelques heures plus tard, je m’attends à ce que tu réapparaisses, j’ai d’ailleurs envie, maintenant, de te téléphoner et je sais que tu me répondras.

Ta nécrologie porte : « Ne meurt vraiment que celui qu’on oublie ». Mais, tu le sais bien, les poètes ne meurent jamais, et les amis très proches encore moins.

D’ailleurs, il y a une dizaine de jours, tu m’as envoyé une courte biographie et une photo (pour un livre à paraître)… c’était surtout un hymne à l’amitié. Tu es donc toujours en vie.

Je regarde une nouvelle fois la photo du journal, tu ne cesses de me sourire, tu me rassérènes, et puis… il y a aussi ce livre sur Bure, que nous devions écrire ensemble.

Je t’ai connu il y a près de cinquante ans, au collège, tu avais toujours le mot pour rire. Récemment, tu m’avais confié qu’une fois pensionné, tu serais clown, ta vraie vocation, pour amuser les enfants hospitalisés.

Cher José, j’avais repris contact avec toi il y a environ deux ans, et depuis nous n’avons eu de cesse de nous téléphoner pour nous rappeler le bon vieux temps, comme quand nous projetions de co-écrire une pièce, en cinq actes et en alexandrins ; nous avions commencé dans la cour de récréation, deux, trois pages peut-être ; les grandes vacances ne nous permirent pas de poursuivre.

Un mot te résume, mon bon José : DONNER, tu l’as fait toute ta vie. Donner ta bonté, ta joie de vivre, ta sympathie, ton sourire, te donner et aimer.

Cher José, tu vois je t’écris mais c’est promis, je t’écrirai encore. Et, sois tranquille, les beaux jours reviendront bientôt.

Ton ami,
Raymond
(23/10/2007)

Raymond Wilvers- 10-11-07