Votre maman, Anick, a travaillé quelques mois avec nous, au Service de la Lecture publique. Nous avons été très peinés, mes collègues et moi, lorsque nous avons appris, ce jour, le décès d'Anick. Nous avions eu quelques nouvelles d'Anick, à l'occasion de rencontres fortuites avec deux collègues.
J'ai été très touchée par la phrase que vous avez placée en exergue de l'avis annonçant son décès : "Tout notre amour n'a pu te sauver de ta détresse". Elle résume tous les efforts d'accompagnement, toute la tendresse que vous avez témoignée à votre maman et qui n'ont pas été gratifiés par la poursuite de sa vie auprès de vous. Sachez qu'elle témoignait souvent de son attention à vous tous si sa maladie pouvait la phagocyter dans sa bulle propre.
Croyez bien que mes collègues et moi-même sommes de tout coeur avec vous, ses enfants et sa maman, pour que vous sachiez que nos souhaits sont ceux que portaient Anick sans pouvoir les rencontrer pleinement : vous voir heureux. Je vous souhaite de gagner la capacité de dépasser la peine que son départ vous inflige aujourd'hui. Nous nous souviendrons d'elle. Sachez le.

Yvette LECOMTE- 20-06-06