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Funérailles Colles & Dominicy
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Espace condoléances

Monsieur Jean FOURNIRET

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Domicilié à Arlon (6700)
Né à Herserange (54440, France) le jeudi 15 décembre 1938
Décédé à Arlon (6700) le vendredi 31 mai 2013 à l'âge de 74 ans
Epoux de Madame Anita BOUILLON

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le vendredi 31 mai 2013.

Les hommages

5 hommages  
Hommage 

Très cher Papa,
Merci !
Merci de la vie que tu m’as donnée,
Merci de m’avoir transmis ton goût de l’aventure, ta curiosité, ton envie de toujours aller voir un peu plus loin ce qu’il y avait à voir, car avec toi, grâce à toi, j’ai grandi dans un pays immense, magnifique, que tu m’as fait découvrir.
Dès l’âge de deux ans, tu m’as permis de courir la brousse et, si je ne peux prétendre réellement m’en souvenir, je me rappelle par contre très clairement comment tu m’as appris à nager sur la rive d’un fleuve qui me semblait sans fin, ce fleuve sur lequel tu m’emmenais à bord de pirogues improbables pêcher des poissons étranges. A cette même époque, tu m’as appris à rouler à vélo, véhicule grâce auquel j’ai pu, alors et encore pendant de nombreuses années, explorer le monde qui m’entourait.
Un monde parfois hostile comme quand je t’ai vu emmené par des militaires, fusil dans le dos, et heureusement sauvé par une population locale reconnaissante de ce que tu enseignais à leurs enfants.
Ce pays, tu m’en as fait découvrir tellement de facettes : le plateau de Batékés et ses orchidées de brousse, la Black River et ses papillons, les chutes de Zongo qui prétendent se mesurer à celles du Niagara, Inga où le fleuve en furie s’étrangle au sortir de trois cents kilomètres de rapides, la mystérieuse forêt équatoriale du Mayombe, la route de Moanda, ses baobabs et l’embouchure du fleuve sur l’Atlantique, les mangroves, les plages, les vagues indomptables.
Bien entendu, tu ne t’es pas arrêté aux frontières et tu m’as embarqué pour l’Angola, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Rwanda, le Burundi en des temps où ces pays étaient encore très éloignés des chemins touristiques. Mais tu n’en n’as pas oublié pour autant de me faire découvrir l’Europe, des Pays-Bas à L’Italie en passant par l’Espagne, la France, la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg aujourd’hui si proche, à l’époque tellement dépaysant à mes yeux.
Tu m’as embarqué pour l’escalade de volcans qui se sont depuis effondrés sur eux-mêmes, tu m’as fait visiter des parcs sauvages maintenant inaccessibles. Avec toi nous avons approché à pied les gorilles de montagnes, nous avons roulé au milieu des éléphants, des zèbres, des girafes, nous avons pêché entourés d’hippopotames, nous avons campé sous tente à proximité des lions, nous avons plongé au cœur des coraux de l’océan indien,…
Tu m’as fait sillonner le fleuve à vive allure entre les îlots de jacinthes et les bancs de sables sur des hors-bords tonitruants. Je n’avais pas quatorze ans que tu m’as appris à les piloter tout comme tu m’as appris à conduire à la même époque. Epoque un peu dingue où tu parcourais les pistes de brousse et de slalom à folle allure, à bord de voitures de course bariolées et pétaradantes.
A dix-huit ans tu m’as offert ma première voiture qui a détrôné le vélo comme instrument de découverte et a considérablement élargi mon périmètre à explorer. Et, depuis, je n’ai eu de cesse d’aller voir plus loin encore ce qui s’y passait, ce qu’il y avait à y voir, quelles étaient donc là -bas toutes ces merveilles qui s’y cachent.
A la même époque tu as su aussi me conseiller, me soutenir, m’encourager, m’aider à m’épanouir intellectuellement, à acquérir mon autonomie, à cultiver ma confiance en moi et à m’envoler vers ma propre vie, personnelle et professionnelle.

Thierry Fourniret- 11-06-13

Hommage 

Merci aussi pour toutes les valeurs que tu m’as transmises, pour ta capacité à t’indigner devant l’injustice, pour tes nombreux combats contre la corruption, pour ton amour du travail soigné. Merci pour ta capacité à toujours t’étonner de ton propre plaisir à découvrir ; comme lorsque vers 1996 tes yeux se sont posés pour la première fois sur la Mer de Chine et que tu m’as dit combien tu étais ému car cet endroit, ce moment évoquaient pour toi tous ces rêves d’enfants, tous ces romans , ces histoires de pirates, de contrebandiers et autres aventuriers qui peuplaient tes lectures de jeunesse à la sortie de la guerre et qui ont sans doute, de ton propre aveu, cultivé ton goût du voyage…
Et merci surtout pour ton courage armé de modestie, d’humour et de philosophie, avec lequel tu as lutté plusieurs fois contre cette maladie qui a fini par avoir eu raison de toi.
Elle a eu raison de ton corps, elle n’a pas, et n’aura pas ton âme. Ton souvenir est en nous maintenant.
Il est en cette famille que tu as su fédérer, que tu as soignée, aimée, protégée. Merci de m’avoir appris à la chérir, d’avoir cultivé l’amour que j’ai pour vous, Maman, Yves et toi, Merci pour l’amour que tu nous as donné à nous et à tes petits enfants.
Ton souvenir est en moi, en chaque instant que je vis.
J’aimais collecter les moments d’étonnement de ma vie pour les partager avec toi. Il me manquera de les partager mais je continuerai à les collectionner en pensant à toi ; en jouissant de la complicité que tu aurais eu à entendre ces découvertes qui nous réjouissent.
Ton souvenir est en tes amis qui lorsqu’ils parlent de toi disent un « Ah ! Jean… » qui évoque l’amitié, la fête et le goût de vivre… Et quand j’entends ce « Ah ! Jean… » je suis tellement fier et reconnaissant d’avoir eu un Père comme toi.
Pour tout ça et pour tout ce que j’aimerais encore pouvoir dire, pour tout ce que tu as su offrir, pour tout ce que nous savons encore pouvoir puiser en toi sans réserve, pour tout cela, Merci !!!

Thierry FOURNIRET

Thierry Fourniret- 11-06-13

Hommage 

Il est mon Pépé et je suis sa chérie, sa première petite fille. Avec moi il a découvert la joie d’être grand-père mais grâce à lui, j’ai aussi découvert la vie.
A mes yeux, mon Pépé sera toujours un grand aventurier. En amenant sa petite tribu en Afrique, il a transmis à papa le goût du voyage et de l’aventure, qui me l’a à son tour transmis et comment ! Où que j’aille dans le monde, j’aurai toujours une pensée pour mon Pépé, co-pilote de course dans la savane africaine !
Malgré la distance qui nous a toujours séparés, mon Pépé a toujours été là pour m’accompagner. Il est venu partager un peu de notre vie en Malaisie. Avec lui, j’ai aussi fait du ski. Pendant les vacances mon Pépé me conduisait à mes stages de sport à l’Hydrion et le soir, je me souviens très bien que mon Pépé était là pour venir me chercher et être le premier à m’écouter raconter ma journée ! Mon Pépé, il était toujours là pour ses petites filles !
Mon Pépé, il faisait toujours des blagues qui faisaient peur ! Il a toujours voulu couper mes longs cheveux alors que les siens ont toujours été plus beaux et plus épais que les miens !
Mon Pépé, il était aussi d’accord de me prêter son ordinateur pour que je joue aux cartes pendant que lui regardait le tour de France !
Mon Pépé savait nous gronder mais jamais pour longtemps parce qu’il adorait nous voir rire, sourire ! Il avait toujours un mot gentil pour m’encourager et me dire qu’il était fier de moi ! Le 12 mai, je lui ai fait un gros câlin avant de reprendre la route. Il m’a alors dit à quel point il avait été content qu’on soit venus et d’avoir appris à connaître ce « charmant Clément » …
Pépé, tu es parti trop vite, j’aurais voulu partager encore plus, toujours plus avec toi ! J’aurais aimé que tu me voies diplômée, mariée et maman … Mais je sais que de là où tu es, tu gardes un œil sur moi, que tu me soutiens et que tu seras fier de moi … Oui, parce que je ferai tout pour !
Je t’aime Pépé, tu vas me manquer pour toujours !
Ta grande petite-fille, Flora.

Flora FOURNIRET- 05-06-13

Hommage 

A Jean, mon cousin par alliance et dont l'amitié perdura par delà les aléas de la vie
Nos rencontres furent rares mais toujours émotionnellement très fortes. Elles se firent en des lieux dont j'aime à me souvenir, entre autres cette charmante maison de campagne, puis l'appartement de Bruxelles, puis la maison d'Arlon et d'autres fois encore à Longwy, lorsque nous étions encore lorrains avant notre grand saut parisien. Surgit alors ce regard grisé, empreint de gaieté, d'ironie, de tendresse et si fort d'intelligence. Puis cette voix grave, cette présence/prestance forte, cette aura que dégagent les êtres hors normes, qui ponctuent leurs trajectoires de petits chemins de traverse, tellement fascinants, mais aussi inquiétants parfois et dont ils reviennent un brin éberlués, interdits, mais ravis tout de même du bon tour joué à la vie. Et puis cette maladie multiforme qu'il fallut aborder, côtoyer, désapprendre, retrouver : quel hiatus dans ce chemin, quel gouffre à franchir sans chuter, mais où quelquefois l'on se perd. Quel courage Jean et quel ode à la vie ce fut puisque tout cela dura plus de 20 ans. Et puis dans ce cousinage cher, j'y adjoindrai Anita, la belle rousse aux yeux verts, pétillante, drôle, follement complice oui, mais reposant les pieds sur terre lorsque le décollage paraissait trop incertain : quelle belle histoire vous m'avez racontée tous les deux. Alors, aujourd'hui, en ces temps de tristesse, je te dis "Chapeau bas" mon cousin, je ne t'oublierai pas et pour te retrouver je boirai un coup "a toi, à ce que tu fus, à ce que tu restes" Jean Fourniret, mon cousin.

Anne LONGHINI-FOURNIRET- 04-06-13

Hommage 

Mon beau-père…baroudeur

Beau
Son côté charmeur, un porter beau et son approche de la gente féminine avec flatteries taquines n’a pas pu nous échapper.
Je garde précieusement en images-mémoire sa première apparition à Leuze où il est venu en compagnie d’Anita et de Thierry pour une opération de séduction auprès de mes parents. Réussie !

Père
Une particulière considération pour la filiation, Mémère, Papy, Bobonne, Mammy, Pépère, ont tous été aimés et accompagnés par lui avec la plus grande attention. Père et ensuite Pépé à son tour, il a partagé le sens de la filiation avec moi et ses petites-filles. Flora et Fanny, devenues adultes, pensent toujours à lui avec beaucoup de tendresse.
Le respect des valeurs familiales sans le côté donneur de leçons, ou à peine effleuré.

Baroudeur
Il a enduré des combats et n’a rien craint. Partant pour l’inconnu, les aventures l’ont tenté maintes fois. Soit seul soit avec les siens dans des sillons de découvertes, il a transmis le besoin quasi vital de curiosité et d’expériences, y compris à la sédentaire que j’étais.
Merci pour tout ce que tu nous as raconté, expliqué, montré, donné et
dommage vraiment dommage
que tu ne sois plus là pour être arrière-grand-père, cela t’aurait tellement plu !

GENEVIEVE FOURNIRET BOITTE- 02-06-13